23/10/2024
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Enjeux financiers de l’absentéisme : pourquoi les entreprises perdent gros

Sacha
Sacha Kleynjans
Co-fondateur
Sommaire

L’absentéisme au travail est une problématique croissante qui impacte de plus en plus les entreprises, tant sur le plan de la productivité que sur celui des coûts. En 2024, les chiffres montrent une nouvelle hausse de l’absentéisme, avec un taux moyen dépassant les 5 % dans plusieurs secteurs d'activité. Toutefois, ce que les entreprises sous-estiment souvent, ce sont les coûts financiers cachés liés à la gestion des absences et au recouvrement des IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale).

Une augmentation continue de l’absentéisme en 2024

Les causes de l’absentéisme sont multiples : crises sanitaires, montée des troubles psychosociaux, augmentation du stress au travail, burn-out, télétravail mal encadré, etc. En moyenne, un salarié est aujourd'hui absent 23 jours par an, contre 20 jours en 2018. Cette augmentation touche tous les secteurs, entraînant une baisse directe de la productivité et une pression accrue sur les équipes restantes.

Quelles sont les principales causes de l’absentéisme ?

  • Les crises sanitaires successives
  • L'augmentation des troubles psychosociaux
  • Les mauvaises postures dues au télétravail
  • Le stress et le burn-out

Pour contrer ce phénomène, il est indispensable de mettre en place une politique de prévention, centrée sur le bien-être au travail. Cependant, la prévention ne suffit pas toujours. Les entreprises doivent également s'attaquer à un autre enjeu majeur : la gestion des arrêts de travail et le recouvrement des IJSS, un processus souvent complexe et chronophage.

Des coûts cachés liés à l'absentéisme

Si les pertes de productivité dues à l’absentéisme sont évidentes, les coûts indirects, notamment liés à une mauvaise gestion des arrêts maladie, sont souvent ignorés. En moyenne, une entreprise peut perdre jusqu’à 4 % de sa masse salariale en raison d'erreurs dans le recouvrement des IJSS. Ces pertes sont dues à plusieurs facteurs.

Quels sont les principaux facteurs de pertes liées aux IJSS ?

  • Un manque de visibilité sur les IJSS à recouvrer
  • Des processus manuels, générateurs d'erreurs et de retards dans le traitement
  • La subrogation, où l’employeur avance les IJSS et attend ensuite un remboursement, qui n’arrive pas toujours dans les délais

La nouvelle loi du 22 avril 2024 sur l’acquisition des congés payés (CP) pendant les arrêts maladie pourrait accentuer ces difficultés en augmentant le nombre d’arrêts de travail à traiter. C’est pourquoi les entreprises doivent adopter des outils plus performants pour automatiser la gestion des arrêts de travail et limiter les pertes financières.

L’impact financier de l’absentéisme sur la trésorerie des entreprises

L’absentéisme ne se traduit pas uniquement par des pertes de productivité. Le manque de visibilité sur le recouvrement des Indemnités Journalières de Sécurité Sociale et les erreurs de gestion manuelle peuvent provoquer des écarts financiers conséquents.

Un exemple concret de pertes financières liées aux IJSS

Par exemple, une entreprise de 1 000 salariés qui ne recouvre que 75 % des IJSS risque de perdre 500 000 € par an. Les erreurs dans le suivi des IJSS ou les retards dans leur récupération peuvent entraîner des décalages de trésorerie, notamment au niveau des cotisations patronales. Cela affecte directement la santé financière de l'entreprise et représente un coût important, souvent sous-estimé.

Comment surmonter les défis liés à l'absentéisme et au recouvrement des IJSS ?

Pour surmonter ces défis, il est essentiel que les entreprises se dotent de solutions efficaces pour la gestion des absences et le recouvrement des IJSS.

Pourquoi automatiser le recouvrement des IJSS ?

Des outils comme Klem, qui automatisent le processus de bout en bout, permettent de :

  • Récupérer automatiquement les bordereaux de paiement IJSS (BPIJ)
  • Calculer automatiquement le précompte et identifier les écarts
  • Offrir une meilleure visibilité et un suivi des IJSS à recouvrer, évitant ainsi les pertes financières

Les entreprises peuvent ainsi viser un taux de recouvrement proche de 100 %, ce qui réduit les risques de trésorerie et améliore leur performance financière.