La gestion des arrêts maladie est un défi crucial pour les entreprises en 2025. Les retards dans le versement des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) peuvent impacter directement la trésorerie, la satisfaction des salariés, et la productivité.
Mais pourquoi ces retards surviennent-ils, et comment les éviter ? Découvrez les causes principales et les solutions efficaces pour simplifier la gestion des arrêts de travail.
1. L’envoi tardif ou incomplet des documents nécessaires
Les indemnités journalières dépendent de documents administratifs transmis par le salarié et l’employeur à la CPAM. Tout retard ou omission dans cet envoi peut entraîner un blocage.
Problèmes fréquents
Côté salarié : L’arrêt de travail doit être envoyé à la CPAM dans un délai de 48 heures. Un oubli ou un envoi tardif ralentit le processus.
Côté employeur : L’attestation de salaire, indispensable pour calculer les IJSS, doit être correctement déclarée via la DSN. Une erreur ou une omission peut entraîner un rejet.
Solution proactive
Mettez en place des rappels automatiques pour vos salariés.
Automatisez l’envoi des attestations via un logiciel de gestion des arrêts de travail.
2. Les erreurs administratives dans les déclarations
Une simple erreur peut avoir des conséquences majeures :
Dates incohérentes entre l’arrêt de travail et l’attestation.
Montant de salaire ou coordonnées bancaires incorrectes.
Comment les éviter ?
Investissez dans un logiciel dédié pour réduire les risques liés à la saisie manuelle.
Formez vos équipes RH aux exigences de la CPAM.
Effectuez des relectures systématiques avant chaque transmission.
3. Les délais de traitement de la CPAM
Même avec des documents conformes, la CPAM peut être débordée, surtout en période de forte activité (épidémies, fin d’année).
Restez proactif :
Suivez l’avancement des dossiers auprès de la CPAM.
Utilisez des outils offrant une visibilité en temps réel sur l’état des paiements.
4. Les complexités liées à la subrogation
La subrogation permet à l’entreprise d’avancer les indemnités aux salariés, mais elle implique une gestion administrative exigeante.
Problèmes fréquents
Erreurs dans la DSN (ex. : oubli de mentionner la subrogation).
Gestion inefficace des bordereaux de paiement.
Simplifiez votre gestion
Automatisez la gestion des subrogations avec une solution digitale.
Vérifiez régulièrement les paiements pour repérer les écarts.
5. Les contrôles médicaux et administratifs de la CPAM
En cas d’incohérence dans les documents ou d’arrêt injustifié, la CPAM peut mener des contrôles. Ces démarches peuvent retarder ou suspendre les paiements.
Anticipez les contrôles :
Répondez rapidement aux demandes de la CPAM.
Assurez-vous que les justificatifs fournis soient complets et précis.
6. Les coûts cachés des retards de paiement
Les retards dans le recouvrement des IJSS entraînent des pertes financières importantes.
Impact financier concret
Une entreprise de 1 000 salariés qui ne recouvre que 75 % des IJSS perd jusqu’à 500 000 € par an.
La solution : l’automatisation
Adoptez un logiciel qui offre une visibilité complète sur les paiements et corrige automatiquement les écarts pour optimiser vos recouvrements.
En conclusion, sécurisez votre gestion des arrêts maladie
La gestion efficace des arrêts maladie repose sur :
L’anticipation : visibilité en temps réel sur l’état des paiements.
La rigueur administrative : relances automatisées auprès de la CPAM.
Réduction des erreurs grâce à l’automatisation des processus.
En évitant les erreurs courantes et en adoptant des outils digitaux adaptés, les entreprises peuvent réduire significativement les retards de versement des IJSS, optimiser leur trésorerie et garantir une meilleure expérience pour leurs salariés.
Le ministère du Travail a officialisé sa décision : à partir du 1er avril 2025, le plafond de salaire pris en compte pour le calcul des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) en cas d’arrêt maladie passera de 1,8 SMIC à 1,4 SMIC.
Avec la publication du décret, le plafond de calcul des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) sera réduit à 1,4 SMIC contre 1,8 SMIC actuellement.
Ce nouveau plafond correspond à un salaire brut mensuel de 2 522,52 €, contre 3 243,24 € auparavant.
Concrètement, pour les salariés dont la rémunération dépasse ce montant, le calcul des IJSS sera limité à cette nouvelle base, entraînant ainsi une diminution des indemnités versées en cas d’arrêt maladie.
Salaire brut mensuel
IJSS actuelle (1,8 SMIC)
IJSS avec le nouveau plafond (1,4 SMIC)
Écart à compenser
2 500 €
47,50 € par jour
41,47 € par jour
6,03 € par jour
3 000 €
53,31 € par jour
41,47 € par jour
11,84 € par jour
3 500 €
53,31 € par jour
41,47 € par jour
11,84 € par jour
Exemple d'impact de la réforme sur les IJSS pour les salariés
Un salarié percevant 3 000 € brut par mois voit actuellement ses IJSS calculées sur 50 % de son revenu plafonné à 1,8 SMIC, soit 53,31 € par jour.
Avec le passage au nouveau plafond fixé à 1,4 SMIC, l’indemnité journalière serait ramenée à 41,47 €, entraînant une perte de 11,84 € par jour.
Ce même écart s’applique également à un salaire de 3 500 € brut mensuel, car la base de calcul reste plafonnée.
Critère de calcul
Avant la réforme (1,8 SMIC)
Après la réforme (1,4 SMIC)
Salaire maximum pris en compte
3 243,24 € brut par mois
2 522,52 € brut par mois
Indemnité journalière maximale
53,31 € par jour
41,47 € par jour
Les impacts de la réforme du 1er avril 2025
1. Une augmentation des coûts de maintien de salaire pour les entreprises
Les employeurs devront compenser la différence entre les IJSS réduites et le salaire habituel des collaborateurs.
Cette réforme entraîne :
Une augmentation des coûts pour les salariés gagnant entre 1,4 et 1,8 SMIC, car la diminution des IJSS est plus marquée sur cette tranche.
Un écart à combler qui reste significatif pour les rémunérations supérieures, même si la baisse est plus progressive.
La réduction du plafond des IJSS à 1,4 SMIC n’impacte pas seulement les employeurs et les salariés, mais pose également des défis importants pour les organismes de prévoyance.
Avec cette réforme, ils devront adapter leurs dispositifs pour compenser la baisse des IJSS
Révision des barèmes d’indemnisation
Les organismes de prévoyance devront s’adapter en revoyant leurs barèmes afin de compenser la réduction des IJSS.
Risque d’augmentation des cotisations
Pour équilibrer cette nouvelle charge, il est probable que les assureurs procèdent à des ajustements de tarifs, entraînant une augmentation des cotisations pour les entreprises.
4 leviers pour limiter l’impact de la réforme des IJSS
Avec la réduction du plafond des IJSS à 1,4 SMIC, les entreprises vont devoir absorber une partie de cette baisse. Plutôt que de subir ces changements, voici 4 leviers concrets pour anticiper et limiter leur impact.
1. Mieux gérer les visites médicales pour limiter les arrêts longs
Un des enjeux financiers majeurs reste la gestion des arrêts longs (santé mentale, troubles musculo-squelettiques, etc.), qui pèsent lourdement sur la masse salariale.
Pour limiter leur impact :
Anticiper les risques en s’assurant du bon suivi des visites médicales professionnelles.
Détecter les signaux faibles en étant à l’écoute des collaborateurs à risque.
Agir en amont en mettant en place des politiques de prévention adaptées.
En adoptant une posture proactive, les entreprises peuvent réduire la durée et la fréquence des arrêts longs, et ainsi mieux maîtriser leurs coûts liés aux absences prolongées.
2. Optimiser le suivi des arrêts maladie pour éviter les pertes financières
Une mauvaise gestion des arrêts peut coûter cher, surtout avec la réforme.
Un suivi plus rigoureux permet de limiter les erreurs et d’optimiser les récupérations financières :
Vérifier le paramétrage des outils de paie pour s’assurer d’un bon calcul des IJSS et éviter des surpaiements.
Récupérer rigoureusement les IJSS subrogées afin d’éviter toute perte financière pour l’entreprise.
Assurer l’obtention des Indemnités Journalières de Prévoyance (IJP) en veillant à la bonne transmission des documents aux organismes concernés. (notion de calcul des ijp)
Un manque de vigilance sur ces points peut représenter des milliers d’euros perdus chaque année, en raison d’indemnités non récupérées ou mal gérées.
3. Mieux encadrer les arrêts maladie avec des contrôles médicaux
Le recours aux contre-visites médicales permet de vérifier la justification des arrêts et de limiter les absences abusives. Cette approche, réalisée par des médecins contrôleurs, permet de :
Détecter les arrêts non justifiés et réduire leur durée.
Encourager un retour au travail plus rapide lorsque l’état du salarié le permet.
Envoyer un signal clair sur le suivi rigoureux des absences.
L’objectif n’est pas de sanctionner, mais de s’assurer d’une gestion optimisée des arrêts pour éviter les abus et mieux protéger les collaborateurs qui se situent dans une situation précaire.
4. Auditer vos contrats de prévoyance et ajuster vos garanties
Les organismes de prévoyance vont chercher à imposer des hausses de prix uniformes, sans tenir compte du degré auquel les entreprises sont impactées. Or, ce degré s'avère très variable, en fonction des salaires réels versés par l’entreprise. Il est essentiel de :
Verifier que le taux d’absentéisme et le niveau de salaire moyen de l’entreprise est bien adapté à la majoration demandée par votre assureur.
Vérifier le taux de remplacement actuel et l’écart avec la future base de calcul des IJSS.
Les DRH et responsables paie doivent échanger avec leurs courtiers ou assureurs pour ajuster ces couvertures avant l’entrée en vigueur de la réforme.
Pourquoi le gouvernement baisse-t-il le plafond des IJSS ?
Cette réforme vise à réduire les dépenses de la Sécurité sociale en encourageant les entreprises à mieux gérer les arrêts de travail et à réduire le taux d’absentéisme.
Cependant, cette mesure soulève des interrogations quant à la protection des salariés, en particulier ceux dont la rémunération se situe autour de 1,8 SMIC, qui seront les plus touchés par la baisse des IJSS.
Selon la Sécurité sociale, cette mesure permettrait de réaliser 600 millions d’euros d’économies annuelles.
Réforme IJSS 2025 : ce qu’il faut retenir
Dès le 1er avril 2025, le plafond des IJSS passe de 1,8 à 1,4 SMIC.
Les entreprises devront compenser la baisse des indemnités, entraînant une hausse des coûts de maintien de salaire.
Les contrats de prévoyance devront être revus pour garantir une couverture adaptée.
L’absentéisme au travail est une problématique croissante qui impacte de plus en plus les entreprises, tant sur le plan de la productivité que sur celui des coûts. En 2024, les chiffres montrent une nouvelle hausse de l’absentéisme, avec un taux moyen dépassant les 5 % dans plusieurs secteurs d'activité. Toutefois, ce que les entreprises sous-estiment souvent, ce sont les coûts financiers cachés liés à la gestion des absences et au recouvrement des IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale).
Une augmentation continue de l’absentéisme en 2024
Les causes de l’absentéisme sont multiples : crises sanitaires, montée des troubles psychosociaux, augmentation du stress au travail, burn-out, télétravail mal encadré, etc. En moyenne, un salarié est aujourd'hui absent 23 jours par an, contre 20 jours en 2018. Cette augmentation touche tous les secteurs, entraînant une baisse directe de la productivité et une pression accrue sur les équipes restantes.
Quelles sont les principales causes de l’absentéisme ?
Les crises sanitaires successives
L'augmentation des troubles psychosociaux
Les mauvaises postures dues au télétravail
Le stress et le burn-out
Pour contrer ce phénomène, il est indispensable de mettre en place une politique de prévention, centrée sur le bien-être au travail. Cependant, la prévention ne suffit pas toujours. Les entreprises doivent également s'attaquer à un autre enjeu majeur : la gestion des arrêts de travail et le recouvrement des IJSS, un processus souvent complexe et chronophage.
Des coûts cachés liés à l'absentéisme
Si les pertes de productivité dues à l’absentéisme sont évidentes, les coûts indirects, notamment liés à une mauvaise gestion des arrêts maladie, sont souvent ignorés. En moyenne, une entreprise peut perdre jusqu’à 4 % de sa masse salariale en raison d'erreurs dans le recouvrement des IJSS. Ces pertes sont dues à plusieurs facteurs.
Quels sont les principaux facteurs de pertes liées aux IJSS ?
Un manque de visibilité sur les IJSS à recouvrer
Des processus manuels, générateurs d'erreurs et de retards dans le traitement
La subrogation, où l’employeur avance les IJSS et attend ensuite un remboursement, qui n’arrive pas toujours dans les délais
La nouvelle loi du 22 avril 2024 sur l’acquisition des congés payés (CP) pendant les arrêts maladie pourrait accentuer ces difficultés en augmentant le nombre d’arrêts de travail à traiter. C’est pourquoi les entreprises doivent adopter des outils plus performants pour automatiser la gestion des arrêts de travail et limiter les pertes financières.
L’impact financier de l’absentéisme sur la trésorerie des entreprises
L’absentéisme ne se traduit pas uniquement par des pertes de productivité. Le manque de visibilité sur le recouvrement des Indemnités Journalières de Sécurité Sociale et les erreurs de gestion manuelle peuvent provoquer des écarts financiers conséquents.
Un exemple concret de pertes financières liées aux IJSS
Par exemple, une entreprise de 1 000 salariés qui ne recouvre que 75 % des IJSS risque de perdre 500 000 € par an. Les erreurs dans le suivi des IJSS ou les retards dans leur récupération peuvent entraîner des décalages de trésorerie, notamment au niveau des cotisations patronales. Cela affecte directement la santé financière de l'entreprise et représente un coût important, souvent sous-estimé.
Comment surmonter les défis liés à l'absentéisme et au recouvrement des IJSS ?
Pour surmonter ces défis, il est essentiel que les entreprises se dotent de solutions efficaces pour la gestion des absences et le recouvrement des IJSS.
Pourquoi automatiser le recouvrement des IJSS ?
Des outils comme Klem, qui automatisent le processus de bout en bout, permettent de :
Récupérer automatiquement les bordereaux de paiement IJSS (BPIJ)
Calculer automatiquement le précompte et identifier les écarts
Offrir une meilleure visibilité et un suivi des IJSS à recouvrer, évitant ainsi les pertes financières
Les entreprises peuvent ainsi viser un taux de recouvrement proche de 100 %, ce qui réduit les risques de trésorerie et améliore leur performance financière.
Questions fréquemment posées
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Comment Klem est-il connecté aux autres services ?
Klem permet de centraliser la gestion des arrêts de travail et recouvrement des IJSS sur une plateforme unique. En saisissant vos accès Net Entreprises dans Klem, l’outil va récupérer automatiquement tous les BPIJ de vos collaborateurs. Chaque BPIJ sera relié à l’arrêt du collaborateur et viendra réduire la somme de l’arrêt à rembourser. Vous pouvez également importer via un espace dédié et sécurisé votre DSN chaque mois pour s’assurer que les dossiers salariés soient à jour et pour renseigner toutes les données de paie.